Vin et 8ème art : deux photographes à découvrir de toute urgence
Bien souvent, l’art s’inspire du vin. Il s’illustre dans la musique, dans le cinéma, mais aussi dans la photographie. Deux photographes français de talent ont consacré une part importante de leur oeuvre au monde viticole. Voici un aperçu de leurs travaux…
1) Emmanuel Perrin : « le monde du vin me permet d’aborder tous les grands thèmes de la photographie »
Photographe indépendant depuis 25 ans, Emmanuel Perrin est un touche à tout. Il maîtrise aussi bien la nature morte que les photographies d’automobile en studio, en passant par le reportage dans les observatoires d’astrophysique. « Contrairement à tous les conseils prodigués dans la profession, j’ai voulu éviter de me spécialiser dans un secteur de la photographie. Je ne voulais pas me retrouver avec une étiquette « spécialiste ». C’est dans le Languedoc-Roussillon que l’appareil photo d’Emmanuel Perrin fait connaissance avec le vin. « Peu après mon installation en Languedoc-Roussillon j’ai découvert, par hasard, la couverture du 1er numéro du magazine Terre de Vins. J’ai appelé la rédaction et je suis allé présenter mon book de portraits. Le courant est tout de suite passé. Dès le numéro 2, le directeur artistique me commandait un reportage. »
Fasciné par le vin sous tous ses aspects, Emmanuel Perrin affectionne tout particulièrement le portrait de vigneron. « Le mélange de deux passions- celle du vigneron et celle du photographe- permet de créer des images étonnantes, curieuses, un peu décalées, mais toujours pleines d’humanité. Le vigneron exerce un métier que je trouve magnifique, ce qui me donne envie de contribuer à sa juste valorisation et à sa reconnaissance. » L’objectif d’Emmanuel Perrin s’illustre également dans les paysages viticoles : l’architecture des caves, le reflet des cuves… Sa photo « Cave coopérative de Massilargues Atuech » extraite de la série « Lieux du vin » lui a d’ailleurs valu le Grand Prix Terroir d’Images au festival international de films sur la vigne et le vin Oenovidéo.
© Emmanuel Perrin
© « Gigondas », Emmanuel Perrin
© « Coopérative de Massillargues-Attuech », Emmanuel Perrin
© Coule, Emmanuel Perrin
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>> À lire également : Top 5 des plus beaux vignobles du monde2) Alain Marquina : « la vigne comme on ne l’a jamais vue »
Petit-fils d’un viticulteur, Alain Marquina baigne dans le vin depuis sa plus tendre enfance. Installé depuis quelques années près de l’appellation Muscat de Frontignan, il a fait de la vigne son terrain de jeu favori. « J’ai fait mes premières photos au domaine viticole de mon grand-père, qui associait ses vignes à des figures humaines ». Des débuts qui ont marqué le photographe puisque l’un des aspects fondamentaux de son style passe par la recherche de l’anthropomorphisme dans la nature, autrement dit l’attribution de caractéristiques humaines à d’autres entités tels que les animaux ou les divinités. « Photographe coloriste avant tout qui ne rejette pas le noir et blanc pour autant », Alain Marquina possède l’oeil pour nous montrer la vigne « telle qu’on ne la jamais vue », comme en témoignent ses clichés ci-dessous.
À la poursuite de l’image sous toutes ses formes, Alain Marquina réalise également de nombreuses vidéos, que ce soit des documentaires pour France Télévisions, des films institutionnels pour les entreprises ou des prises de vue par drones des domaines viticoles du Languedoc. En tant qu’invité d’honneur du festival Oenovidéo, il se voit confier la réalisation des affiches de l’édition 2016.
© « Bon Génie », Alain Marquina,
© « Élevages sur lie », Alain Marquina
© « Du Coin de l’Oeil », Alain Marquina
© Affiche du festival Oenovidéo, Alain Marquina
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